Tunisair est la compagnie aérienne nationale de la Tunisie, dont le nom officiel est « Société tunisienne de l’air », qui a été fondée le 21 octobre 1948.
Étant une compagnie aérienne qui effectue des vols intra et extracommunautaires, il lui arrive parfois d’être dans l’obligation de refuser l’embarquement à quelques passagers à la suite d’un surbooking qu’elle a causé, ce qui donne le droit à ces derniers à une réclamation à l’indemnisation selon le règlement 261/2004.
En effet, il arrive des fois qu’un passager qui a une confirmation de réservation se voit refuser l’embarquement aux portes de l’avion par la compagnie aérienne, dont la majorité des cas à cause d’un surbooking de vol. Cela arrive lorsque la compagnie a survendu les places à bord et que tous les acheteurs se sont présentés pour embarquer.
Lorsque le vol est refusé par Tunisair et le vol décolle d’un aéroport européen, les passagers sont en droit de demander une indemnisation financière selon le règlement de l’Union Européenne allant jusqu’à 600 euros, qui est calculé comme suite :
- Indemnisation concernant les vols de jusqu’à 1500 km: 250 €
- Indemnisation pour les vols entre 1500 km et 3500 km (valable pour tout vol intracommunautaire de plus de 1500 km): 400 €
- Indemnisation pour les vols dont la distance est supérieure à 3500 km: 600 €
Les autres droits des passagers :
Le droit à l’assistance :
Si le passager est bloqué à l’aéroport en raison d’un refus d’embarquement sur un vol, la compagnie aérienne doit le prendre en charge jusqu’à son arriver à destination finale.
L’assistance de la compagnie comporte : des repas et des rafraîchissements gratuits, ainsi que l’accès à un téléphone et à un email. Et au besoin d’un hébergement, la compagnie aérienne doit également fournir une chambre d’hôtel et un transfert entre l’aéroport et ce lieu d’hébergement.
Beaucoup de passagers confondent ces droits avec leur indemnisation. Notez que les deux sont complètement indépendants. Même si la compagnie aérienne a payé l’hôtel et les repas, le passager aura toujours le droit à une indemnité pour un refus d’embarquement.
Le remboursement ou le réacheminement :
Non seulement le passager peut obtenir une compensation pour la perte de temps encourue par le refus d’embarquement, mais il a également le droit de se faire rembourser son billet en plus d’un vol retour vers sa destination initiale, ou sa destination finale (vol ou autres), ou de bénéficier d’un autre billet à une date ultérieure.
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