Le surbooking et son impact sur les passagers de Brussels Airlines
Le concept peut sembler étrange, mais le surbooking des vols est une pratique acceptée qui a des répercussions juridiques. La surréservation permet aux compagnies aériennes comme Brussels Airlines de s’assurer qu’elles réalisent un bénéfice sur chaque vol, car la plupart des voyages en avion comportent des sièges vides en raison d’annulations de dernière minute et de non-présentations à la porte d’embarquement.
Le transporteur belge est donc autorisé à surbooker des vols en raison de l’inévitabilité des annulations de dernière minute et des désistements, qui peuvent se traduire par des sièges vides. En survendant certains sièges, Brussels Airlines bénéficie d’une plus grande flexibilité en cas de changements météorologiques ou d’autres perturbations. Cela permet également de s’assurer que les avions ne partent pas avec moins de passagers que prévu ou avec une capacité inférieure à celle anticipée.
Comment la surréservation affecte-t-elle les passagers de Brussels Airlines?
Un vol surbooké signifie que certains passagers perdent leur siège. La compagnie aérienne fait de son mieux pour leur réserver une place sur un autre vol, mais cela peut s’avérer fastidieux pour ces victimes qui ont prévu des correspondances serrées ou qui n’ont tout simplement pas le temps d’attendre à l’aéroport.
Si vous faites partie des passagers malchanceux touchés par un vol surbooké, cela signifie que l’on vous refuse l’embarquement ou que vous êtes surclassé sans préavis. Votre opérateur aérien est tenu de vous offrir ainsi qu’aux personnes qui n’ont pas pu être accueillies sur leur vol actuel, un dédommagement financier outre un remboursement si vous décidez d’arrêter votre voyage.
Quels droits sont accordés aux victimes de surbooking?
Tout passager d’une compagnie aérienne dispose de certains droits fondamentaux qui sont protégés par la législation européenne sur les droits des passagers aériens, connue sous le nom de règlement (CE) n° 261/2004ce. Ce règlement définit les droits des passagers en cas de surréservation d’un vol, notamment en matière d’indemnisation et d’assistance de la part de la compagnie aérienne.
Si votre siège est vendu à un autre, vous disposez de plusieurs droits en vertu de la législation européenne. Par exemple, vous avez le droit d’être informé dès que possible afin de pouvoir prendre d’autres dispositions pour votre voyage. En outre, vous pouvez prétendre à une indemnisation financière dans certaines circonstances, notamment si l’on vous refuse l’embarquement contre votre gré.
Les compagnies aériennes dont Brussels Airlines surbookent souvent leurs vols afin de minimiser les pertes de revenus dues aux passagers qui ne se présentent pas. Toutefois, lorsque le nombre de passagers est supérieur au nombre de places réservées, elles exercent leur droit de refuser l’embarquement pour des raisons de sécurité. Cette situation peut entraîner des désagréments importants pour le passager concerné, qui n’a d’autre choix que d’accepter l’alternative proposée par la compagnie aérienne.
Quel est le montant de l’indemnisation que vous puissiez recevoir à la suite d’un surbooking de vol chez Brussels Airlines
Le montant de la compensation que la compagnie aérienne belge doit verser à chaque passager dépend de la distance parcourue et de la durée du retard par rapport à l’heure d’arrivée à destination initialement prévue. En règle générale, les passagers qui parcourent des distances inférieures à 1 500 km ont droit à 250 euros, ceux qui parcourent des distances comprises entre 1 500 et 3 500 km ont droit à 400 euros et ceux qui prennent des vols de distances supérieures à 3 500 km peuvent décrocher une indemnité de 600 euros s’ils ont été refusés à l’embarquement en raison d’un cas de surréservation.
Dans la plupart des cas, Brussels Airlines propose un remboursement ou d’autres formes d’assistance, telles que des bons de voyage ou des repas gratuits, en échange du fait que le passager n’a pas causé de perturbations pendant la procédure de surréservation. Si ces solutions peuvent être utiles à court terme, elles ne tiennent pas toujours compte des pertes à long terme dues aux pertes financières ou au temps perdu à voyager sur d’autres itinéraires. Dans de tels cas, il peut exister des fondements juridiques permettant de déposer une plainte contre la compagnie aérienne pour refus d’embarquement ; toutefois, l’obtention d’un résultat positif dépend de chaque situation individuelle et est loin d’être garantie en raison de la puissance des transports aériens à cet égard.
Alors, en cas de refus d’embarquement en raison du surbooking, il est important que les voyageurs restent calmes mais fassent valoir leurs droits en tant que passagers.
Aucun obstacle à l’aboutissement de votre dossier de réclamation